Un rendez-historique. Ce mardi 22 janvier 2013, l’hymne national français retentit pour la première fois sous la coupole du Bundestag, le Parlement allemand, situé à deux pas de l’ancienne frontière entre Berlin-Ouest et Berlin-Est. En 2003, les 40 ans du traité de l’Elysée avaient été célébré à Versailles en France, et en 1993, Bonn était encore officiellement la capitale de la toute nouvelle Allemagne réunifiée. C’est donc une première à Berlin : sur les 577 députés français, 400 ont fait le déplacement – un aller-retour express en une journée. La neige retarde l’arrivée des parlementaires. Mais à midi, tout le monde est là. Avant le déjeuner, députés allemands et français se retrouvent par fractions politiques : le Parti socialiste avec le SPD (parti social-démocrate), Europe Ecologie les Verts avec die Grünen (les Verts), l’UMP avec la CDU (union chrétienne démocrate) et/ou le FDP (libéraux allemands), la Gauche démocrate et républicaine avec die Linke, etc.

A 14h15 pétante, la cloche retentit. Direction la salle plénière pour le millier de parlementaires. Après les traditionnels discours, les députés adoptent une déclaration commune dans laquelle ils s’engagent à renforcer la coopération entre les deux pays : jeunesse, éducation, défense – comme il y a 50 ans dans le traité de l’Elysée – mais aussi transition énergétique, échanges administratifs ou encore intégration politique en Europe. Un document protocollaire – histoire de montrer que le couple franco-allemand est bel et bien vivant.

L’axe Paris-Berlin est-il au point mort? Nous avons demandé à des députés français et allemands de plusieurs bords politiques ce que devrait être la priorité du couple franco-allemand pour les prochaines années. Et vous allez l’entendre, les idées fusent. Reste à ce que les actes prennent le pas sur les paroles.

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